La VAR ou assistant vidéo à l’arbitrage est une technologie d’aide à la prise de décision pour les arbitres. Très critique du fait de sa netteté, l’apport de la VAR est toujours décisif pour l’issue du match. Qu’est-ce que c’est que la VAR et comment fonctionne-t-elle ? Zagla vous aborde le sujet.
C’est en 2017 lors de la Coupe des confédérations que la VAR, ou assistance vidéo à l’arbitrage a fait son apparition. Elle est depuis lors, au cœur de toutes les grandes compétitions du monde footballistique allant des grands championnats nationaux aux compétitions continentales.
L’assistant vidéo sert uniquement dans les situations clés susceptibles d’influencer le cours d’un match, ainsi que les incidents importants qui n’ont pas été décelés. Comme le rapporte l’International Football Association Board (IFAB), l’instance qui détermine et fait évoluer les règles du jeu du football, « avec la VAR, le but n’est pas d’obtenir une exactitude à 100 % sur toutes les décisions ».
La technologie se veut surtout dans la mesure du possible, d’être conforme aux principes et à la philosophie des lois du jeu aux mains des arbitres.
Comment fonctionne l’assistant vidéo à l’arbitrage (VAR) ?
La VAR fonctionne sous les objectifs combinés d’une multitude de caméras (entre 12 et 33). Ces caméras sont réparties partout dans le stade et orientées vers le terrain avec des rôles spécifiques. Il s’agit
- des caméras à grand angle ou angle fermé ou encore des zooms hyper-précis (ultra haute-définition (UHD)) idéales pour effectuer des ralentis grâce à leurs capteurs super slow-motion et ultra slow-motion ;
- des “caméras 16 mètres” propices pour évaluer les situations de hors-jeu ;
Ces caméras aussi munies d’un dispositif de GLT (Goal-Line Technology), un système qui simule en 3D et détermine la position du ballon par rapport à la ligne de but, grâce à des caméras, et au même mécanisme que la VOL.
Les données vidéo sont compilées et envoyées instantanément à la salle de contrôle (VAR room) et aux Assistant vidéo à l’arbitrage (AAV) par fibre optique. Quant à leur visionnage, il peut être demandé par l’arbitre ou effectué à l’initiative des arbitres assistants vidéo.
Après analyse de la situation, ceux-ci en informent l’arbitre principal par oreillette, qui prend la décision appropriée, le cas échéant après être allé consulter la vidéo lui-même sur le bord du terrain, dans la “zone de visionnage” (OFR).
Bon à savoir !
Parmi les fournisseurs officiels de la technologie d’assistance vidéo à l’arbitrage, on retrouve principalement le suédois ChyronHego et le britannique Hawk-Eye. Ces deux entreprises spécialisées dans l’innovation technologique du sport, sont à l’origine des solutions de VOL et de GLT utilisées par la FIFA. Elles gèrent les caméras, mais aussi les logiciels de VAR, et emploient les opérateurs vidéo qui sont aux côtés des assistants à l’arbitrage vidéo.
L’intégration de la VAR dans le football a certes fait l’objet de nombreuses controverses, mais son apport dans le foot ne passe pas inaperçu. Elle constitut pour les arbitres un véritable outil de décision pour les actions qui les ont échappés. Aussi, les consultations de la VAR prennent deux fois moins de temps que celles réalisées seulement sur le terrain. A tout cela s’ajoute un plus de crédibilité car en plus du fait que la séquence faisant l’objet de visionnage est accessible au public, elle porte le nombre d’arbitre officiant à 7 (3 standards + 4 AAV).
Pour parler de la technologique dans le monde footballistique, la VAR reste l’une des illustrations les plus loquaces. D’ailleurs, loin d’être la seule innovation technologique du milieu, Zagla vous embarque prochainement vers un nouvel outil du duo « football et Technologie ».