Pour la sortie du dernier épisode de la saga « Doom », on vous propose un classement des titres qui ont marqué l’histoire des jeux vidéo de tir.
Des démons, du sang et des gros flingues. Pourquoi changer une formule qui marche ? Cinq ans après le dernier épisode, la série qui a codifié le jeu vidéo de tir à la première personne revient avec Doom : The Dark Ages, sorti jeudi sur PC, PlayStation 5 et Xbox Séries. Pour l’occasion, 20 Minutes a décidé de classer les six jeux et d’en profiter pour composer une rétrospective du jeu ultraviolent.
Pourquoi parler de Doom ?
Si vous étiez un geek à la pointe des tendances dans les années 1990, impossible de ne pas avoir entendu parler de Doom. Et même si vous n’y avez jamais joué, l’ADN de ce grand-père des jeux de tir à la première personne se retrouve partout, de Call of Duty à Minecraft. C’est le bébé de deux créateurs légendaires : John Carmack à la programmation, qui avait déjà contribué aux progrès du jeu vidéo en trois dimensions avec Wolfenstein (qui inspirera Doom), et John Romero au game design. Malgré un passage à vide au début du XXIe siècle, la série a aujourd’hui plus de trente ans et continue d’exciter les foules à grand renfort de coups de fusil à pompes.
6 – « Doom 64 »
Sorti uniquement sur la Nintendo 64, et donc passé sous le radar de beaucoup, Doom 64 est souvent considéré comme le vilain petit canard de la famille. Plus sombre, plus glauque, mais peut-être plus à cause des limites techniques de la console qu’un quelconque choix artistique. Sorti après Doom II mais bien avant Doom 3, cet épisode tente des choses mais manque un peu de punch et d’innovation. Une récente réédition sur les consoles modernes, en 2020, lui permet au moins d’être un peu plus connu des amateurs de la série.
5 – « Doom 3 »
Sept ans après le jeu précédent, Doom revient. Entre-temps, les jeux d’horreur sont devenus à la mode, en particulier depuis Resident Evil sur PlayStation en 1996. Doom 3 essaie donc d’allier ultraviolence à la première personne à des éléments d’épouvante avec plus ou moins de succès. La lenteur du jeu avait particulièrement divisé les fans : il fallait par exemple choisir entre avoir une arme en main ou une lampe torche pour y voir quelque chose. Les Marines de Mars n’avaient visiblement pas encore inventé le scotch.
4 – « Doom II »
Nouveaux monstres, nouvelles armes, quelques nouveautés graphiques : Doom II a tout d’une suite. Mais il reprend quand même énormément d’éléments de son prédécesseur : le moteur de jeu, l’interface et toutes les sensations. On a plus l’impression de jouer à un pack de niveaux qu’une vraie évolution du premier épisode.
3 – « Doom »
Sûrement un des jeux les plus importants de l’histoire du jeu vidéo, rien que ça. Doom était tellement révolutionnaire à sa sortie que les FPS, les jeux de tir avec une caméra à la première personne, ont longtemps été appelés des « Doom-like ». Une ambiance SF sombre, un peu d’exploration et beaucoup de baston, c’est la recette du succès. Aujourd’hui, le jeu est peut-être un peu daté graphiquement et simpliste, mais reste nerveux et simple à prendre en main. En plus, faire tourner le jeu sur une calculatrice ou un frigo connecté est désormais un sport mondial.
2 – « Doom » (2016)
Après douze ans d’absence, Doom a fait son retour avec un reboot en 2016. Avec un univers qui ne se prend pas au sérieux (le héros coupe la voix off qui raconte le scénario dans les premières minutes), le jeu est libre de faire ce qu’il sait faire de mieux : tester les réflexes et la précision du joueur, en proposant les mêmes sensations que le premier Doom avec les standards techniques des consoles modernes.
1 – « Doom Eternal »
Prime à la nouveauté ou aboutissement de la formule ? Le dernier épisode de la série avant la sortie de The Dark Ages, Doom Eternal finit en tête de ce classement. La nouvelle formule de Doom revient encore plus forte, avec quelques évolutions. Sur une bande-son métal, le jeu alterne plateforme et tir, toujours avec une bonne dose de violence. Si certains auront un peu le vertige, avec tout ce que Doom Eternal balance chaque seconde, les autres adoreront.
Source : 20 minutes