Ils tiennent dans la main, mais pourraient déclencher l’apocalypse : bienvenue dans l’ère des drones miniatures bourrés d’explosifs. La Chine vient de dévoiler un engin autonome qui rend obsolètes les scénarios de films catastrophe.
Dans les conflits modernes, l’innovation tue et elle est de plus en plus petite. La Chine a dévoilé un drone de combat autonome, ressemblant à un tube vertical bourré de capteurs et d’explosifs, capable de prendre des décisions sans intervention humaine. Pesant moins d’un kilo, cet engin est lancé depuis un fusil, se déploie en vol, et largue des grenades avec une précision chirurgicale. Une évolution glaçante, loin des robots de science-fiction : ici, l’IA tue, et personne n’appuie sur le bouton.
Utilisés en Ukraine, ces drones « intelligents » marquent une nouvelle étape dans la course à l’armement. Les systèmes anti-drones (brouilleurs, lasers) deviennent obsolètes face à des machines autonomes, insensibles aux interférences. « C’est un jeu du chat et de la souris, mais la souris a appris à contourner toutes les règles », résume un analyste militaire.
L’IA en première ligne : des drones qui décident seuls
Le modèle chinois, équipé de rotors contrarotatifs, ressemble à une version miniaturisée du Drone40 australien. Mais là où ses cousins nécessitent un opérateur, lui agit en solo. Une fois propulsé par un lance-grenades, son IA analyse le terrain, évite les obstacles, et choisit sa cible. Sa mission ? Larguer jusqu’à trois explosifs, deux fois plus lourds que son propre poids, ou espionner des positions ennemies avec sa caméra HD.
En théorie, ces drones pourraient opérer en essaim, inondant un champ de bataille de microrobots tueurs. En pratique, ils risquent de frapper bien au-delà des zones militaires. Capables de pénétrer dans les bâtiments, ils menacent aussi les civils, transformant n’importe quel lieu en zone de combat.
L’absence de cadre éthique alarme les experts. Les SALA (Systèmes d’Armes Létales Autonomes) posent une question cruciale : peut-on laisser une machine décider de vie ou de mort ? La Chine, comme d’autres puissances, esquive le débat. Résultat : des drones de plus en plus sophistiqués inondent les conflits. D’ailleurs, l’autonomie de ces engins sous charge maximale est inconnue, et leur vulnérabilité aux pannes pourrait les rendre imprévisibles. Mais dans l’immédiat, leur simplicité d’usage et leur coût modique en font des armes redoutables.
Source: Phonandroid