Le concept de « Cognify » : une prison du futur utilisant l’IA pour réhabiliter les criminels

Le scientifique Hashem Al-Ghaili est le concepteur de « Cognify »

Une nouvelle approche de la peine de prison propose d’utiliser l’intelligence artificielle pour implanter de faux souvenirs traumatisants dans la tête des criminels, dans le but de favoriser leur réhabilitation. Cette idée, présentée dans le court métrage « Cognify »(https://youtu.be/YFUv4_lCBLY ) par le scientifique Hashem Al-Ghaili, montre comment une technologie basée sur l’IA pourrait être utilisée pour cartographier les neurones des criminels et cibler des zones spécifiques du cerveau, afin de leur faire vivre des expériences similaires à celles de leurs victimes. En réponse à la surpopulation carcérale et aux taux de récidive élevés, Le concept de « Cognify » propose une approche novatrice en utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour réhabiliter les criminels.

L’idée de « Cognify » soulève de nombreuses questions éthiques. Implanter de faux souvenirs dans le cerveau d’une personne peut être considéré comme une atteinte à son intégrité mentale et une violation de sa vie privée. De plus, il reste à prouver que cette méthode serait réellement efficace pour favoriser la réhabilitation des criminels.

Néanmoins, le concept de « Cognify » mérite d’être pris en considération dans notre réflexion sur le système carcéral. La surpopulation des prisons est un problème majeur, qui entraîne souvent des conditions de vie inhumaines pour les détenus. De plus, de nombreux détenus récidivent après leur sortie de prison, ce qui soulève des questions sur l’efficacité des méthodes traditionnelles de réhabilitation.

Grâce à l’IA faire vivre des expériences similaires à celles de leurs victimes

Dans ce contexte, l’utilisation de l’IA pour aider à réhabiliter les criminels pourrait être une alternative intéressante. Par exemple, l’IA pourrait être utilisée pour développer des programmes de réhabilitation personnalisés, en fonction des besoins spécifiques de chaque détenu. Elle pourrait également être utilisée pour évaluer en temps réel les progrès réalisés par les détenus et les conseiller dans leur processus de réhabilitation.

Il est important de noter que « Cognify » est pour l’instant un concept fictif, présenté sous forme de court métrage. Le but du film est de susciter la réflexion sur les futures possibilités de l’IA dans le domaine de la réhabilitation pénitentiaire. Il reste encore de nombreux défis à relever avant que de telles technologies deviennent réalité, notamment en termes de respect des droits de l’homme et de protection de la vie privée.

Le concept de « Cognify » propose une approche originale pour réhabiliter les criminels en utilisant l’IA. Bien que cette proposition soulève des questions éthiques, elle mérite d’être étudiée dans le contexte de la surpopulation carcérale et de la réinsertion des détenus. Il reste encore du chemin à parcourir avant que de telles technologies ne deviennent réalité, mais elles pourraient représenter une opportunité pour améliorer les systèmes pénitentiaires et réduire les taux de récidive.

ZAGLA

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