À compter du 5 mai 2025, il n’est plus possible d’utiliser le logiciel d’appel en ligne de Microsoft. Une mort lente pour Skype, rattrapé par d’autres logiciels qui lui ont volé la vedette.
La ligne est coupée pour Skype. Le logiciel estonien était pionnier dans la télécommunication par internet. Très vite, Skype connaît un grand succès sur le plan international. Il finit par se faire racheter par Microsoft en 2011 pour près de 8,5 milliards de dollars.
Mais Aujourd’hui 5 mai 2025, Skype n’est plus utilisable, après vingt-deux ans d’existence. Ce n’est pas une surprise puisque la date fatidique du logiciel avait déjà été découverte au mois de février 2025.
Le roi de la télécommunication déchu
Jusque dans les années 2010, Skype régnait seul sur le marché de la télécommunication en ligne. Il est désormais noyé dans une pléthore de logiciel proposant les mêmes fonctionnalités voire plus. Certaines messageries ont même une fonctionnalité d’appel vidéo directement intégrée.
Whatsapp, Facetime, Google Meet, Discord ou Messenger, les alternatives sont aujourd’hui nombreuses et bien plus utilisées. Zoom notamment a volé la vedette au logiciel de Microsoft durant la crise sanitaire de 2020. Il était plus apte à gérer des appels avec un grand nombre de participants. Le coup fatal pour Skype qui n’a pas su profiter du confinement pour renaître.
Cela fait d’ailleurs bien longtemps que Microsoft laisse entendre vouloir se débarrasser de Skype au profit de Microsoft Teams. Depuis l’arrivée de Windows 11, ce dernier est intégré à la base Windows, Skype est quant à lui laissé-pour-compte. La vocation de Teams reste néanmoins une utilisation dans le milieu professionnel. Une nouvelle cible qui dénote avec le caractère grand public de Skype.
Toutes vos données ne seront pas perdues sur Skype puisqu’il est possible de les transférer sur Teams. « Les utilisateurs de Skype auront tout sous contrôle, ils auront le choix. Ils pourront migrer leurs conversations et leurs contacts n’importe où, ou migrer vers Teams », expliquait Jeff Teper, responsable des applications collaboratives chez Microsoft, à the Verge.
Source: BFM.