Une onde de choc secoue l’univers des réseaux sociaux. Chérif Karambiri, figure bien connue du paysage du showbiz, est cité dans une affaire d’escroquerie numérique impliquant de fausses promesses de certification de comptes sur TikTok. Depuis hier, plusieurs influenceurs, dont Maabio et Aya Robert, ont pris la parole en direct sur TikTok pour accuser publiquement Karambiri de les avoir escroqués, en échange d’une prétendue aide à l’obtention du célèbre badge bleu de la plateforme.
Des accusations graves et une affaire en pleine expansion
Selon les témoignages recueillis lors de lives TikTok, Karambiri aurait proposé, contre paiement, de faire certifier les comptes de plusieurs influenceurs en promettant une obtention « garantie » du badge bleu. Or, les plateformes comme TikTok, Facebook, Instagram ou Snapchat ne vendent pas de services de certification, et gèrent directement ce processus via leurs systèmes internes.
Pour l’instant, l’intéressé n’a pas encore réagi publiquement aux accusations. Aucune plainte officielle n’a été confirmée, mais la polémique prend de l’ampleur en ligne.
Le fonctionnement réel de la certification TikTok
La certification TikTok est un processus de vérification visant à authentifier un compte officiel, qu’il s’agisse d’une personne publique, d’une entreprise ou d’un créateur reconnu. Ce badge bleu est attribué directement par TikTok, sans intervention extérieure, et ne peut pas être acheté.
Parmi les critères supposés pris en compte :
- Un nombre important d’abonnés (souvent au-delà de 10 000),
- Un fort taux d’engagement (likes, commentaires, partages),
- Une notoriété réelle (présence médiatique, influence),
- Un contenu original et régulier,
- Le respect strict des règles de la communauté.
Contrairement à certaines idées reçues, il n’existe pas de formulaire officiel de demande ouvert à tous. Toutefois, il est possible de contacter TikTok via l’application pour soumettre un dossier de vérification, sans garantie de réponse positive.
Le piège des services « privés » de certification
Si certaines agences professionnelles accompagnent légalement des marques ou personnalités dans la préparation de dossiers de vérification, aucun tiers ne peut garantir l’obtention du badge bleu. Payer un particulier pour obtenir une certification constitue un risque majeur d’arnaque.
Des signes d’alerte doivent alerter les utilisateurs :
- Promesses de résultats garantis,
- Paiements sans contrat officiel,
- Absence de preuve de collaboration avec TikTok ou Meta,
- Demandes d’accès aux identifiants des comptes.
Une vigilance de plus en plus nécessaire
Ce scandale présumé rappelle à quel point les utilisateurs doivent faire preuve de prudence dans le monde numérique, surtout lorsqu’il s’agit de services liés à l’identité ou à la visibilité en ligne. Les tentatives d’arnaques se multiplient, ciblant en priorité les jeunes créateurs, les petites entreprises ou les personnalités émergentes en quête de notoriété.
La situation actuelle pourrait également relancer le débat sur la protection des créateurs numériques et la responsabilisation des plateformes face aux abus externes. En attendant, les autorités comme les plateformes restent invitées à réagir rapidement pour prévenir de nouvelles escroqueries.
En l’absence de réaction de Chérif Karambiri, la prudence reste de mise. Ce cas soulève une problématique plus large : celle de la fraude aux services numériques. Les utilisateurs sont appelés à ne jamais verser d’argent à un tiers pour la certification de leurs comptes et à utiliser exclusivement les canaux officiels des plateformes.
ZAGLA