Au tour de l’IA de Meta de propager de fausses informations sur la tentative d’assassinat de Donald Trump

La campagne présidentielle américaine de 2024 se joue également sur le terrain de l’intelligence artificielle, où les géants technologiques sont de plus en plus scrutés. Récemment, Meta a été accusée de propager de fausses informations à travers son chatbot, Meta.AI, en lien avec une prétendue tentative d’assassinat de Donald Trump.

Les accusations de désinformation

Suite à l’attaque contre le candidat républicain, des supporters de Trump ont pointé du doigt les grandes entreprises technologiques, les accusant d’interférer dans la campagne. Elon Musk, fervent soutien de Trump, a notamment critiqué Google pour avoir prétendument manipulé les résultats de recherche en omettant l’ancien président ( https://zagla.io/elon-musk-accuse-google-dinterferer-contre-donald-trump-dans-les-elections-presidentielles-americaines/ ), une allégation que la société a fermement démentie (https://zagla.io/google-dement-laccusation-delon-musk-le-moteur-de-recherche-naurait-pas-censure-donald-trump/ ).

Les « hallucinations » de l’IA de Meta

Meta fait face à des critiques concernant les réponses inexactes fournies par son IA. Plusieurs utilisateurs ont partagé des captures d’écran montrant que Meta.AI a qualifié la tentative d’assassinat de « fictive » et a même insinué que Donald Trump n’avait jamais été président des États-Unis. Joel Kaplan, responsable mondial de la politique de Meta, a qualifié ces erreurs de « malheureuses », les attribuant aux « hallucinations » fréquentes des modèles d’IA générative.

Progrès et défis dans le domaine de l’IA

Kaplan a reconnu que, comme tous les systèmes d’IA générative, Meta.AI peut renvoyer des résultats inexacts ou inappropriés. L’entreprise s’engage à améliorer ces systèmes en tenant compte des retours des utilisateurs. Toutefois, ces erreurs soulignent les difficultés persistantes de l’industrie pour lutter contre la désinformation.

Un climat tendu autour de la campagne

Les républicains voient dans ces erreurs une tentative délibérée de Meta et d’autres géants de la Silicon Valley d’entraver la campagne de Donald Trump. L’ancien président lui-même a réagi sur Truth Social, dénonçant une nouvelle « tentative de truquage de l’élection » et appelant à poursuivre Meta et Google. Par ailleurs, l’IA de Musk, Grok, a également diffusé de fausses informations sur le même sujet, illustrant les limites actuelles de ces technologies.

L’IA, un acteur incontournable des élections américaines

Cet incident souligne le rôle croissant de l’IA dans le paysage électoral américain. Alors qu’Elon Musk partageait récemment un deepfake de la candidate démocrate Kamala Harris sans en préciser la véracité, il est clair que la technologie continue de poser des défis importants en matière de désinformation et de fiabilité. Les acteurs politiques et technologiques doivent donc naviguer prudemment dans cet environnement complexe à l’approche des élections.

Source : Meta

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