Les États-Unis changent de cap sur la cybersécurité. Désormais, l’administration Trump ne considère plus la Russie comme une menace prioritaire, officiellement et officieusement.
L’administration Trump ne considère plus la Russie comme une menace pour la sécurité nationale et informatique américaine, une position qui inquiète les experts en sécurité. Cette décision intervient alors que Washington cherche à améliorer ses relations avec Moscou.
L’agence américaine de cybersécurité a ordonné l’arrêt de la surveillance des menaces venant de Russie, se concentrant désormais sur la Chine et l’Iran. Cette décision a été confirmée par Liesyl Franz, sous-secrétaire adjointe au département d’État américain, lors d’une intervention devant un groupe de travail des Nations Unies sur la cybersécurité.

L’absence de mention de la Russie et du groupe cybercriminel LockBit, pourtant considéré comme le groupe de ransomware le plus prolifique au monde, a surpris les observateurs. Une note de l’Agence américaine de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) a établi de nouvelles priorités excluant la Russie.
La position américaine contraste avec celle des alliés européens et britanniques, qui continuent de dénoncer les cyberattaques russes. James Lewis, expert en cybersécurité, qualifie cette nouvelle position des USA d’« incompréhensible » et de « délirante ».
Le rapprochement de Washington avec Moscou devient une réalité, comme en témoigne l’humiliation du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche et le vote des États-Unis avec la Russie contre une résolution Union européenne-Ukraine aux Nations Unies.
Malgré ce revirement, des milliers d’employés gouvernementaux et militaires américains continuent de travailler sur la menace que pose la Russie. Des équipes de hackers parrainées par l’État russe ciblent les infrastructures et intérêts américains pour maintenir un accès persistant aux systèmes informatiques.
Source: CLUBIC