Telegram: Pavel Durov assure que “peu de chose ont changé” sur la politique de modération

Le fondateur de Telegram a fait un point d’étape après ses récentes annonces sur les changements dans la modération de son réseau social.

Circulez, il n’y a rien à voir. Ce mercredi 2 octobre, Pavel Durov, fondateur de Telegram, a tenu à préciser certains éléments, une semaine après avoir annoncé des changements dans sa politique de modération. Parmi les points importants, il s’agissait pour la plateforme de répondre aux autorités judiciaires lors de requêtes liées à des propos ou à des comportements illégaux.

Telegram se mettait alors finalement à la page par rapport au DSA, le règlement européen pour créer un web plus sûr, qui stipule qu’un réseau social doit répondre aux réquisitions judiciaires émanant d’un juge “indépendant”, positivement ou non. Mais pour Pavel Durov, “peu de choses ont changé”.

Pavel Durov apporte des précisions sur les règles de Telegram

Celui qui a été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation en France a pris la parole sur Telegram pour préciser plusieurs éléments.

Le premier, et probablement celui qui a fait le plus débat, c’est ce que communique Telegram aux autorités. Pavel Durov confirme que son réseau social peut être en mesure de donner les adresses IP et les numéros de téléphone des utilisateurs concernés par une réquisition judiciaire aux autorités, mais que c’est le cas depuis 2018, souligne-t-il.

Il donne ainsi plusieurs exemples: on apprend que le Brésil a ainsi fait plus de 200 requêtes en l’espace de neuf mois. En Inde, qui est “le plus gros marché” de Telegram, selon Pavel Durov, ce chiffre grimpe à 6992 durant la même période.

Quant à l’Europe, Pavel Durov explique avoir constaté une augmentation des demandes d’informations, précisant que les autorités “avaient commencé à les demander correctement”, notamment en utilisant le DSA. Une pique indirecte aux accusations dont il fait l’objet.

Pour lui, la confusion liée à son message de la semaine dernière sur la modération se situe dans la manière dont Telegram a généralisé ses conditions d’utilisation à travers le monde: “Nos grands principes n’ont pas changé. Nous avons toujours voulu nous soumettre aux lois locales, à condition qu’elles n’entrent pas en conflit avec nos valeurs de liberté et de vie privée.”

Telegram a été, selon Pavel Durov, conçu pour permettre à “des activistes et des gens ordinaires” d’être protégés face à des “gouvernements et des entreprises corrompues”. Le réseau social n’est donc pas un lieu fait pour “les criminels qui abusent de notre plateforme pour éviter la justice.”

Source :BFM

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