Alors que le Burkina Faso prend progressivement le virage du numérique, il est incompréhensible que certaines stations-service continuent de refuser les paiements électroniques, notamment via Orange Money, Moov Money…
Ce refus, qui paraît anodin, traduit en réalité un profond retard dans l’adaptation aux besoins d’une population de plus en plus connectée.
Un obstacle à la modernisation des services
Aujourd’hui, même les plus petites boutiques de quartier acceptent le paiement par mobile money. Pourquoi certaines stations, parfois bien implantées et équipées, s’y opposent-elles toujours ? Par peur de la fiscalité ? Par manque de volonté ou malhonnêteté ? Ce choix, qu’il soit volontaire ou non, pénalise des Burkinabè qui ont fait du mobile money leur solution principale de paiement.

Un manque de respect envers le consommateur
Le client burkinabè mérite un service moderne, flexible et adapté à son mode de vie. Dans une station-service, il ne devrait pas être obligé de courir chercher du liquide ou se voir refuser du carburant parce qu’il veut payer avec son téléphone. Le numérique n’est plus une option, c’est une nécessité.
Une opportunité économique ignorée
Intégrer les paiements électroniques, c’est aussi simplifier la gestion, sécuriser les transactions et élargir sa clientèle. À l’heure où des jeunes diplômés en technologies multiplient les innovations, il est regrettable de voir que des structures traditionnelles refusent encore d’évoluer.
Mon point de vue

En tant que jeune Burkinabè passionné par la technologie et le développement local, je pense qu’il est urgent de tirer la sonnette d’alarme. Nous ne pouvons pas parler de transformation numérique si les services de base n’accompagnent pas le mouvement. Les stations-service doivent comprendre qu’elles ont un rôle à jouer dans cette modernisation. Elles ne doivent plus être un frein, mais un levier de progrès. Voici une version réécrite, plus fluide et professionnelle . Je tiens à saluer les stations TotalEnergies qui permettent désormais les paiements via Orange Money, ainsi que les stations OTAM qui acceptent ceux effectués avec Sank Money.
BRYAN KABORE