Open AI appelé à répondre devant la justice

La maison mère de ChatGPT, OpenAI est accusé d’avoir utilisé des livres piratés pour former son chatbot générative de texte. Les auteurs Paul Tremblay et Mona Awad sont à l’origine de cette plainte. Ils soutiennent qu’OpenAI a utilisé leur contenu pour entraîner son IA. Mais comment peuvent-ils en être sûr ? pourquoi cela constituerait un problème ? Zagla vous répond !

L’information relative à cette action judiciaire visant OpenAI, nous est rapportée par nos confrères de Torrent Freak. « Cette semaine, les auteurs de livres Paul Tremblay et Mona Awad ont intenté une poursuite contre OpenAI, accusant l’entreprise d’utiliser des livres piratés pour former ses modèles ChatGPT » peut-on lire sur leur site. Aux dires des deux auteurs, OpenAI serait en violation des droits d’auteur.

Pour les auteurs, la formation du chatbot d’OpenAI s’est faite sur la base de leurs œuvres sans autorisation pourtant protégées par le droit d’auteur. Ils en veulent pour preuve la capacité de ChatGPT à fournir des résumés précis de leurs écrits. Chose possible que si le chatbot a été formé sur ces œuvres. Un autre fait est que si l’objectif des créateurs est de tirer profit de l’Intelligence artificielle, les auteurs des « sources » originales ne recevront peut-être aucune contrepartie malgré leur belle contribution.

Ironie du sort, l’accusation va encore plus loin, OpenAI aurait utilisé du contenu recueilli sur des sites de piratage dont Z-Library (une bibliothèque qui est au centre d’une poursuite pénale par le ministère américain de la Justice) comme base de formation. Pour cause “deux bases de données « Livres1 » et « Livres2 » contenant environ 360 000 titres sont référencées dans un ancien article comme ayant servi à la formation du chatbot. Provenance que la maison mère n’a pas divulguée. Cependant, les auteurs notent “qu’OpenAI a dû utiliser des ressources piratées, car des bases de données légitimes avec autant de livres n’existent pas“.

Une affaire qui risque de couter chère à la pionnière des chatbot alimentés pas l’Intelligence artificielle. A savoir que les plaignants réclament des dommages-intérêts préétablis, qui peuvent atteindre 150 000 $ par œuvre.

Zagla

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