La vérification de l’identité est cruciale pour la sécurité, les transactions en ligne, les services publics et la protection des données, surtout face à l’évolution rapide des techniques de fraude. L’IA générative, bien que révolutionnaire dans de nombreux secteurs, est également exploitée à des fins malveillantes, comme la création de faux documents, de voix synthétiques et d’images hyperréalistes, facilitant ainsi les escroqueries sophistiquées et les crimes financiers.
Explosion des fraudes biométriques
Les attaques de fraude biométrique, notamment via des deepfakes et de faux selfies, ont considérablement augmenté, rendant les systèmes de sécurité traditionnels vulnérables. En 2024, l’Afrique de l’Ouest a connu la plus forte hausse des cas de fraude biométrique.
Fin des méthodes traditionnelles de vérification ?
Les méthodes traditionnelles de vérification d’identité sont dépassées par les avancées technologiques. Les criminels utilisent des outils d’IA générative pour produire en masse de faux documents et imiter des individus en temps réel. Des plateformes clandestines, comme OnlyFake, permettent de générer de faux documents de haute qualité à moindre coût.
Pertes financières croissantes
Les pertes financières dues à la fraude à l’identité ont augmenté en Afrique, malgré les améliorations des processus KYC. Par exemple, les banques nigérianes ont signalé des pertes de 28,2 millions de dollars au deuxième trimestre 2024. Les tentatives de fraude biométrique et documentaire sont en hausse, notamment en Afrique de l’Est, où les documents d’identité obsolètes entravent les processus de vérification.
Course contre la montre
Pour faire face à cette menace, les gouvernements, les institutions financières et les entreprises technologiques doivent adopter des solutions innovantes, comme l’IA pour détecter les deepfakes et renforcer les systèmes de vérification biométrique. Une collaboration internationale et des investissements accrus seront essentiels pour contrer cette menace grandissante, en exploitant le potentiel de l’IA tout en se protégeant de ses usages malveillants.
Source : We are tech africa