L’Afrique se positionne pour tirer profit des opportunités offertes par l’IA : Lancement du Conseil africain de l’IA en avril

En pleine transformation numérique, l’Afrique se prépare à tirer profit des opportunités offertes par l’intelligence artificielle (IA). Le Maroc, le Kenya et le Nigeria ont récemment collaboré pour créer une initiative en faveur d’une IA d’intérêt général.

Le mercredi 12 février, Smart Africa, une alliance de 40 pays africains responsables de l’agenda numérique du continent, a annoncé que le Conseil africain de l’intelligence artificielle (IA) sera officiellement lancé en avril 2025. Le lancement aura lieu lors du Sommet mondial de l’IA sur l’Afrique, prévu les 3 et 4 avril à Kigali, au Rwanda. À cette occasion, les membres du Conseil seront nommés, bien que leur nombre reste à préciser.

Le Conseil regroupera des décideurs politiques, des chefs d’entreprise et des acteurs clés de l’écosystème de l’IA, chargés de stimuler la transformation numérique, d’encourager l’innovation et d’élaborer des politiques visant à accélérer l’économie numérique africaine.

Selon Smart Africa, le Conseil africain de l’IA favorisera la collaboration, l’échange de connaissances et l’innovation pour positionner l’Afrique comme un acteur stratégique dans le paysage mondial de l’IA. Il veillera également à ce que les technologies de l’IA bénéficient à tous les segments de la société et encouragent une croissance inclusive.

Rappelons que cette initiative a été annoncée lors de la réunion de haut niveau sur l’intelligence artificielle pour l’Afrique, tenue à Rabat, au Maroc, le 4 février 2025. En attendant le lancement officiel, les différentes parties se sont rencontrées en marge du Sommet de l’action sur l’IA à Paris, les 10 et 11 février. Des sessions consultatives sont également prévues en marge du Congrès mondial de la téléphonie mobile à Barcelone, du 3 au 6 mars.

Dans un contexte où les pays africains cherchent à tirer parti de l’IA, une technologie qui pourrait ajouter 2900 milliards de dollars à l’économie du continent d’ici 2030, soit une hausse de 3 % du PIB annuel, l’initiative du Conseil africain de l’IA arrive à point nommé. Selon l’association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), l’IA peut contribuer aux Objectifs de développement durable en proposant des approches innovantes pour un développement plus inclusif et durable, notamment dans les domaines où les besoins sont les plus pressants.

Toutefois, la GSMA souligne que plusieurs défis doivent être surmontés pour que l’Afrique tire pleinement parti des opportunités offertes par l’IA. Parmi ces défis figurent la faible adoption de l’Internet mobile, la persistance de la fracture numérique, l’insuffisance des compétences numériques, l’absence d’un cadre réglementaire adapté, des capacités de recherche limitées, des infrastructures énergétiques défaillantes, ainsi que des risques éthiques et sécuritaires. À cela s’ajoute le manque de solutions d’IA conçues pour répondre aux défis spécifiques du continent.

ZAGLA

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