La Guinée-Bissau franchit une étape audacieuse dans la modernisation de sa gestion publique en intégrant la technologie blockchain pour améliorer la transparence fiscale. D’après un rapport récent du FMI, ce pays d’Afrique de l’Ouest prévoit d’appliquer la blockchain à la gestion des salaires de l’État, une initiative qui pourrait transformer l’administration et le suivi des fonds publics.
L’objectif du gouvernement guinéen est d’accroître la transparence et de diminuer la corruption dans le secteur public. La blockchain, reconnue pour sa capacité à enregistrer des transactions de manière sécurisée et immuable, représente une solution prometteuse pour assurer que les paiements de salaires atteignent réellement leurs destinataires. Cette initiative s’inscrit dans un cadre de réformes économiques soutenues par le FMI, qui encourage l’adoption de technologies innovantes pour renforcer la gouvernance.
Les experts estiment que cette initiative pourrait également renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions publiques. En rendant les processus de paiement visibles et vérifiables, le gouvernement espère améliorer l’efficacité administrative tout en créant un environnement d’investissement plus attractif.
Parallèlement, le FMI mentionne que l’utilisation de la blockchain pourrait servir de modèle pour d’autres pays en développement faisant face à des défis similaires en matière de gestion financière. Ce projet ambitieux pourrait ainsi positionner la Guinée-Bissau comme un leader régional en matière d’innovation technologique dans le secteur public.
Cette initiative marque un tournant significatif pour un pays qui cherche à se défaire d’un passé marqué par l’instabilité politique et économique. La mise en œuvre réussie de cette technologie pourrait ouvrir la voie à d’autres réformes nécessaires pour favoriser un développement durable et inclusif en Guinée-Bissau.
ZAGLA