La situation sécuritaire difficile que vit le pays convint les gouvernants de la nécessité de revoir les fondements de l’Etat. Aucun milieu ne doit être laissé pour compte, dans la lutte asymétrique qui est imposée. Sur le champ de bataille, dans l’administration publique ou privée, au seins des populations …, quelque chose peut être fait partout pour rectifier les tirs et permettre le retour de la paix au pays des hommes intègres. C’est pour répondre à ce besoin, que le gouvernement Burkinabé s’est résolument engagé pour la refondation de l’Etat.
Une place de choix pour la digitalisation ?
Pour le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, la digitalisation est une solution aux maux qui minent le pays des hommes intègres. “La dématérialisation est l’une des réformes majeures engagée pour la refondation du pays”, a-t-il déclaré lors de son entretien spécial diffusé le 04 mai 2023 sur la télévision nationale.
A l’image de la lutte contre la corruption, l’allègement des procédures de traitement des dossiers dans les administrations, le rapprochement des services de l’Etat des gouvernés …, la dématérialisation sonnera un grand pas dans le processus de refondation de l’Etat. En effet, les acquis déjà engrangés témoignent de l’apport du digital pour les populations.
En exemple, nous avons la plateforme E-contravention qui constitue une avancée majeure dans la lutte contre la corruption. Cette application permettra aux citoyens de payer leurs contraventions directement au trésor public lorsqu’ils sont amendés. Ce qui de l’avis du Président, évitera au porteurs de tenue de se retrouver en tête du classement du RENLAC (Réseau National de Lutte Anti-corruption) sur les institutions les plus corrompu du pays.
Certainement que cette ouverture du président de la transition relatif à la digitalisation a été apprécié par les acteurs du milieu. Pas seulement eux, les populations également qui appellent de tout leur vœux le retour de la paix.