Passer ne serait-ce qu’une journée sans visualiser un écran ? Vous sentez vous capable ? Serait-ce possible même ? En tout cas, difficile de l’imaginer sous cette ère de digitalisation avancée. Privation banale d’une époque, cela semble être aujourd’hui une prouesse pour ceux qui arrivent à le faire.
De la télévision aux téléphones mobiles en passant par l’ordinateur, combien sommes-nous à tenter une expérience de résistance aux écrans ? Bien vrai, ces appareils nous sont d’une utilité prouvée, mais ils n’en demeurent pas moins désavantageux pour les utilisateurs que nous sommes.
Les smartphone, ordinateurs ainsi que les autres appareils tech nous sont utiles. Nul besoin de passer par A+B pour le démontrer. Pour toutes les tranches d’âge, tous les secteurs d’activités … nous recourons à ces technologies embarquées d’écrans pour assistance. Mais bon, nous exagérons dans leur utilisation au point où nous sommes devenu addicte abandonnant ainsi peut-être malgré nous les bonnes habitudes humaines.
Nous avons opté pour la prison du monde des écrans
On a l’impression qu’il faut juste posséder un smartphone multifonctions avec un accès à internet pour se sentir vivant dans ce monde présent. Cela même si la santé n’est pas au rendez-vous. Parce qu’avec toutes les possibilités que la tech permet aujourd’hui, la chaleur humaine s’est virtualisée, nous nous voyons puissant en solo, nous ne sommes plus sur place avec nos semblables, plus de véritables interactions physiques, plus de réelles considérations, une surexposition aux écrans au détriment de nos yeux, etc. Nous avons opté pour la prison du monde des écrans et notre humanisme en a pris un coût.
Pour les experts, ces écarts découlant de l’expansion des technologies dans les habitudes des populations étaient une évidences. En moins de deux décennies, la technologie s’est embarquée sur les moindres recoins de la vie humaine. Que ce soit à la maison, à l’école, au travail ou ailleurs, si ce n’est la télévision qui empêche de prêter écoute aux visiteurs, ce sont les téléphones manipulés ça et là.
A quoi pourrait ressembler notre quotidien sans les écrans ?
Il serait sans doute semblable à un passé pas trop lointain. Un passé où nous sentions le monde réel, où nous avons des activités analogiques, où nous communiquions à l’authentique, où les anomalies de l’œil sont rares, …
C’est dire que s’imaginer une vie sans écrans, c’est revoir ressurgir les conversations face à face. C’est passer du bon temps avec ses proches à la maison, en famille ou entre amis tout en profitant de la nature. C’est dire non aux tracas des réseaux sociaux et du net en général pour se tenir loin des arnaques, loin des fausses informations etc. Bref, nous aurons droit au goût authentique de la vie que nous perdons de plus en plus entre le virtuel et le réel.
A vrai dire, le véritable problème avec ces écrans est qu’ils ont virtualisé notre vécu et nous en sommes devenus addictes. Sinon, les écrans tel qu’ils sont ne sont pas mauvais. Tout y va de l’utilisation qui en est fait. Vivre sans écrans ne signifie pas dire catégoriquement non à la technologie moderne, mais plutôt trouver un équilibre sain entre notre monde numérique et le monde réel. En réduisant notre dépendance aux écrans, nous pourrions redécouvrir l’importance de la connexion humaine, de la créativité, et de l’appréciation du moment présent.
Zagla _sur la dépendances aux écrans