Le Club des Jeux Electroniques du Burkina (CJEB) a animé une conférence de presse le vendredi 19 avril dernier à Ouagadougou. Devant les hommes et femmes de média, il a été question pour les conférenciers du jour, de parler du eSport dans le contexte burkinabè et aussi de présenter le CJEB à travers ses ambitions et ses activités aux professionnels du micro.
« Nous sommes aujourd’hui à une partie importante de notre histoire. Nous avons officiellement créé notre club et nous sommes là pour présenter le club, sa vision, ses objectifs afin que la population burkinabè puisse au moins savoir de quoi il s’agit » dixit Ibrahim Jacob Konfe, le président du club.
L’eSport ou autrement les jeux électroniques (jeux vidéo), peine à prendre sa forme de rêve au Burkina Faso et cela malgré les entreprends de nombreux acteurs à l’image du CJEB. Le CJEB est un club qui fait la promotion des sports et jeux virtuels au sein de la jeunesse burkinabè. Créé officiellement en 20l4, ce club se veut être le symbole de la résilience en servant de passerelle vers de nouveaux horizons dans le monde fascinant des jeux électroniques.
Sur 10 années d’existence !
Depuis sa création, le CJEB œuvre pour l’implémentation d’un secteur du jeu électronique animé au Burkina. Malgré les difficultés, il parvient à mettre en place la Compétition des Jeux Électroniques de Ouagadougou (CJEO) en 2016, à intégrer en 2022, deux grandes fédérations mondiales des eSports à l’image de la WESCO et l’IESF puis la Confédération Africaine des Sports Digitaux (ACDS), dont le siège est au Maroc en 2023.
Pour Ibrahim Jacob Konfé, ces entrées permettent au CJEB d’organiser des compétitions au niveau locale pour ensuite envoyer les champions au Maroc pour les qualifications régionales et en Arabie Saoudite pour la phase internationale.
Au vice-président du club, Maxime Bako de rappeler les activités phares organisées annuellement par le club. A la suite des qualifications pour l’IESF, le club organise trois autres compétitions.
- Le CJO mobile acte 3, une compétition qui se déroule exclusivement sur smartphone avec la participation de 10 pays d’Afrique : Burkina, Mali, Côte d’Ivoire, Sénégal, Éthiopie, Djibouti, Iles Maurice, Maroc, Ghana et Bénin ;
- Le championnat universitaire des sports virtuels qui a lieu en présentiel et en virtuel. Pour cette première édition, six 6 universités de la ville de Ouagadougou seront sélectionnées.
- Et la ligue des sports virtuels qui est un championnat s’étalant sur six (6) mois dans plusieurs régions du Burkina.
Le vice-président invite les joueurs croire à l’opportunité qu’offre le secteur et à s’investir du mieux qu’ils peuvent dans le secteur car ils peuvent remporter gros.
L’ambition du CJEB aux dires de son vice-président, est d’offrir de nombreux avantages tant pour les joueurs que pour les communautés locales et les industries associées. Il travaille de ce fait à fournir une structure organisée aux joueurs et aux équipes pour des entraînements réguliers, un encadrement professionnel, des opportunités de développement personnel et sportif ainsi que l’accès à un vaste réseau de contacts dans l’industrie.
Pour ce qui est des activités en cours sur le plan national, les conférenciers du jours ont fait cas des qualifications nationales pour la compétition mondiale de jeux vidéo. « Nous avons déjà fait un premier pas avec les qualifications sur le tournoi eFootbal et il nous reste deux qualifications sur le tournoi mobile légion et QVG sur smartphone ».
Bientôt le cap sera mis sur Casablanca pour les compétitions régionales et plus tard en novembre sur Riyad en Arabie Saoudite pour les finales internationales.
Abdoul Aziz HEMA/Zagla