Le géant américain annonce un investissement de 1,5 milliard de dollars d’ici 2029 en Afrique subsaharienne et ne cache pas sa volonté de dominer les marchés du cloud et de l’IA générative.
De l’avis du top management d’Amazon, les opportunités sont nombreuses sur le continent et méritent d’être saisies. C’est dans cette logique que la firme américaine prévoit d’investir 1,5 milliard de dollars en Afrique subsaharienne d’ici 2029. Chris Erasmus, CEO de l’implantation sud-africaine d’Amazon Web Services (AWS) – filiale d’Amazon spécialisée dans le cloud computing à la demande pour entreprises et particuliers – l’a fraichement annoncé lors de l’AWS Summit de Johannesburg. Objectif : financer l’expansion du cloud et de l’intelligence artificielle (IA) générative à travers ses services que le géant entend déployer prochainement dans plusieurs pays de la région.
« La communauté AWS en Afrique subsaharienne est en plein essor. Nous avons aujourd’hui des milliers de clients AWS en Afrique subsaharienne, et nous considérons cela comme un domaine de croissance incroyablement stratégique pour nous », a déclaré le jeune patron.
Tout comme les autres géants de la Tech dont Google, Amazon a jeté son dévolu sur le continent africain au cours de la dernière décennie. En 2017, la firme du milliardaire Jeff Bezos a lancé son service d’e-commerce en Egypte en rachetant un site populaire également avant-gardiste au Moyen-Orient. Depuis l’année en cours les Sud-africains également peuvent recourir au service de vente en ligne d’Amazon.
Mais bien avant, AWS a une histoire avec le continent puisque l’un de ses premiers services a été développé au Cap, peu avant le lancement officiel de cette entreprise spécialisée en 2006 par Chris Pinkham et Christopher Brown, deux collaborateurs de confiance de Jeff Bezos à cette époque.
L’intelligence artificielle, le cloud et plus globalement les technologies 4.0 sont considérées comme ayant de l’avenir sur le continent. Au World Electronics Forum récemment, des experts ont mis en évidence ce qu’ils ont qualifié de « seconde révolution de l’IA » qui devrait pousser à l’émergence des disciplines y afférentes, pour le plus grand bonheur des entreprises. De son côté, Amazon entend tirer partie des ouvertures du marché, pour pouvoir répandre ses services partout au sud du Sahara au cours des cinq prochaines années.
Source: La Tribune Afrique