ChatGPT: pour la première fois, Sam Altman évoque un partage de revenus avec les artistes

Le PDG d’OpenAI, lors d’une conférence Ted le 11 avril, a déclaré qu’il serait bien de trouver un modèle de revenus convenant aux artistes lorsque leur nom est mentionné dans une requête sur Chatgpt.

Une annonce susceptible de réjouir les artistes. Lors d’une conférence Ted le 11 avril, Sam Altman, le patron d’OpenAI, a évoqué pour la première fois une potentielle rémunération pour les artistes dont le style est utilisé pour générer une oeuvre avec ChatGPT. Autrement dit, un artiste vivant dont le nom est mentionné dans une requête pour générer une œuvre, comme une image, serait rémunéré. Sam Altman n’a pas donné d’informations supplémentaires à ce sujet.

Environ 800 millions d’utilisateurs

Le patron d’OpenAI a abordé cette idée alors que nombre d’artistes se plaignent de l’utilisation de leurs œuvres pour entraîner les outils d’IA depuis le lancement de ChatGPT. Cela, sans leur consentement, ni compensation. Ayant reconnu avoir formé son chatbot avec des contenus protégés par le droit d’auteur, OpenAI fait face à plusieurs plaintes. « Quelque 10% de la population mondiale utilise beaucoup nos systèmes », a assuré Sam Altman lors de la conférence, ce qui porte le nombre d’utilisateurs à environ 800 millions. Et, cette question du droit d’auteur est revenue sur la table avec le nouveau générateur d’images de l’entreprise, qui lui a permis de gagner de nombreux utilisateurs.

De nombreux utilisateurs se sont servis du générateur d’images pour transformer des photos en dessins façon Ghibli. Il leur suffit de demander au modèle d’IA de recréer un cliché dans le style du studio pour obtenir un résultat bluffant. Le style d’une oeuvre n’étant pas explicitement protégé par le droit d’auteur, il est fort probable qu’OpenAI ait obtenu ces résultats en entraînant son modèle sur des millions d’images des films de Ghibli.

Sam Altman a cependant souligné qu’il n’était pas possible de créer une image dans le style d’un artiste vivant avec le générateur « pour le moment ». Reste à voir si et quand ce modèle de à quoi ressemblera ce modèle de rémunération pour les artistes. Les artistes burkinabè et le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) doivent sérieusement se pencher sur cette thématique pour la protecteurs des droits d’auteurs. Avec l’avènement de l’IA , la protecteur des œuvres est devenue très difficile.

Source: BFM

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