La NASA annonce la fermeture prochaine de la station spatiale internationale. Elle a récemment adopté un plan de destruction dont le marché d’exécution a récemment été attribué à l’entreprise SpaceX d’Elon Musk. La fin programmée du vaisseau est prévue pour l’horizon 2030.
La fin de vie du vaisseau était au départ prévu pour 2024, mais la Nasa a estimé qu’il pouvait être utilisé quelques années de plus. Toutefois, l’entretien régulier que demande l’ISS commence à témoigner de l’âge avancé du bâtiment, d’autant plus que la Nasa se dirige vers des missions spatiales de plus en plus ambitieuses.
La station spatiale internationale, en abrégé ISS (d’après le nom anglais : International Space Station), est une station spatiale placée en orbite terrestre basse, occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial. Ce programme, lancé et piloté par la NASA, est développé conjointement avec l’agence spatiale fédérale russe, avec la participation des agences spatiales européenne, japonaise et canadienne.
Une opération hautement chirurgicale
Avec la destruction de la station spatiale internationale, c’est un nouveau pan de l’histoire de l’aérospatial qui se fermera. Selon le plan établi par l’agence spatiale américaine (NASA), elle doit plonger dans l’atmosphère terrestre au-dessus d’un océan, ce qui permettra à certains morceaux de se désintégrer quand d’autres, plus résistants, finiront leur course dans l’eau.
Une opération qui nécessite la construction d’un véhicule capable de manœuvrer l’ISS, qui pèse quelque 430.000 kg. Ce véhicule devra permettre « de désorbiter la station spatiale et éviter tout risque pour les zones habitées », indiquait la NASA le mercredi 26 juin dernier, en révélant qu’elle a porté son choix sur SpaceX pour la fabrication de ce véhicule. Des précisions, l’agence spatiale américaine opérera l’engin elle-même pour désorbiter la station.
La perspective de l’après-destruction de l’ISS pour les agences spatiales porte sur la construction d’une plateforme appelée Gateway qui sera mise en orbite autour de la lune.